Toute l'actualité Gaming, Esports et jeux vidéo sur consoles et PC. Toutes les news des jeux fraîchement servies par la rédaction du site de référence : annonces, sorties, bons plans... ne manquez plus une info essentielle. Votre Magazine #1 des Jeux Vidéo. News, tests, émissions, trailers, vidéos, soluces et astuces.

L’aube du streaming nécessite des révisions de contrat

L’aube du streaming nécessite des révisions de contrat

Les plates-formes de streaming telles que Google Stadia devraient changer la donne dans les années à venir, en particulier lorsqu’elles sont associées à des modèles commerciaux forfaitaires basés sur des abonnements. Pour les développeurs et les éditeurs, ils constituent un autre moyen de proposer des jeux à un public plus large. Mais elles amènent également de nouvelles problématiques juridiques, notamment celles liées aux accords de licence. Dans cet article, je soulignerai certains des points les plus importants.

Portée de la licence IP

Tout d’abord, le champ d’application de la licence devra peut-être être revu. Les éditeurs qui octroient une licence à un jeu auprès d’un développeur, par exemple, voudront s’assurer que la portée de la licence couvre le streaming et les modèles commerciaux associés. Dans le cas où le contrat prévoit un “rachat de droits”, les éditeurs semblent être couverts – mais de nombreux systèmes juridiques, en particulier les systèmes juridiques d’Europe continentale, ne permettent pas un “rachat” de droits d’auteur. Ce qui signifie qu’un éditeur utilisant une clause de « rachat » lors d’un contrat avec un développeur dans un tel pays pourrait se retrouver sans droits suffisants.

Cela signifie également que tout contrat de licence rédigé pour des systèmes juridiques dans lesquels un « rachat » n’est pas possible comporte généralement une longue liste des droits qui sont accordés, souvent dans une annexe — le « streaming » fera-t-il partie des utilisations autorisées dans un tel cas ? annexe?

“Savoir où les joueurs finissent par abandonner peut aider à optimiser le jeu. Connaître le prochain jeu auquel ils joueront pourrait être encore plus précieux”

ESD

Le prochain point à vérifier devrait être la définition “ESD”, en particulier en ce qui concerne toute exclusivité ESD. Même si “ESD” est un terme couramment utilisé dans l’industrie, il n’y a pas de définition précise – on ne sait même pas ce que signifie “ESD”.

Google suggère « distribution de logiciels électroniques », « livraison de logiciels électroniques » ou « téléchargement de logiciels électroniques ». La différence entre ces explications semble être mineure, mais il est également clair que le streaming peut être considéré comme une livraison de logiciel, mais certainement pas comme un téléchargement de logiciel. Les partenaires contractuels sont donc bien avisés d’inclure une définition appropriée de “ESD” dans leurs contrats et de préciser si le “streaming” doit être couvert ou non.

Puissance des données

Être capable de surveiller de près le comportement des joueurs a été identifié comme l’un des points les plus controversés concernant le streaming. Cela donne certainement à chaque entreprise ayant accès à ces données un avantage concurrentiel. Savoir où les joueurs échouent et à quel stade ils finissent par abandonner peut aider à optimiser le jeu. Connaître le prochain jeu auquel ils joueront après avoir arrêté pourrait être encore plus précieux.

Les possibilités de ce qu’une entreprise telle que Google pourrait faire avec de telles données semblent infinies. Les contrats entre les développeurs, les éditeurs et le fournisseur du service de streaming peuvent déterminer qui peut accéder, utiliser et exploiter ces données – toujours dans le respect des lois sur la confidentialité, bien sûr.

Cross-play – et d’autres choses que Sony n’aime pas

L’un des arguments de vente du streaming est qu’il peut être indépendant de l’appareil, de sorte que la progression multiplateforme doit être une évidence lorsque le joueur utilise différents appareils pour le même service de streaming. La question de savoir si la progression multiplateforme est disponible lorsqu’un joueur souhaite passer d’un service de streaming à un “jeu sur appareil local” doit être traitée dans le contrat entre l’éditeur et le fournisseur de services de streaming. Il en va de même pour la question de savoir si l’éditeur, le fournisseur de services de streaming ou les deux ont le pouvoir d’interdire les joueurs pour des comportements toxiques tels que les discours de haine ou la tricherie.

Enfin, Stadia ne prend actuellement pas en charge le jeu multiplateforme. Cela ne semble pas être dû à des restrictions techniques, mais plutôt à l’aversion de Sony pour le jeu multiplateforme généralisé sur PlayStation.

Dr Andreas Lober est associé du cabinet d’avocats Beiten Burkhardt. Il conseille des sociétés de jeux vidéo depuis de nombreuses années. Les opinions exprimées dans cet article sont ses opinions personnelles et ne sont pas censées être une discussion exhaustive des implications juridiques du streaming.

Découvrez d’avantage plus d’articles dans nos catégories Astuce, Consoles et Jeux.

Merci pour votre visite on espère que notre article L’aube du streaming nécessite des révisions de contrat
, pensez à partager l’article sur Facebook, twitter et e-mail avec les hashtag ☑️ #Laube #streaming #nécessite #des #révisions #contrat ☑️!

You might also like
Leave A Reply

Your email address will not be published.