Ride 4 : est-ce vraiment le prochain niveau de photo-réalisme ?
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Est-ce vraiment “4 vrais” comme le dit le slogan ? La semaine dernière, une vidéo de la simulation de moto Ride 4 est devenue virale – avec plusieurs millions de vues sur Twitter et YouTube sur un téléchargement par YouTuber Joy of Gaming. À première vue, il est facile de comprendre pourquoi, lorsque vous considérez les belles séquences dynamiques et presque photoréalistes qui se déroulent en vue « casque » à la première personne. Basé sur Unreal Engine 4, la combinaison de la caméra, de la physique, du flou de mouvement, de l’éclairage et des matériaux impressionne – mais dans quelle mesure repousse-t-elle les limites ou la technologie de rendu. Le jeu est-il à la hauteur du battage médiatique, ou avons-nous déjà tout vu avec DriveClub Bikes ?
Il y a quelques points clés avec Ride 4 qui méritent d’être soulignés. Tout d’abord, ce n’est pas un nouveau jeu – il est sorti l’année dernière et son patch nouvelle génération est arrivé peu après son lancement. C’est juste que la vidéo virale a fait un travail remarquable en attirant l’attention du public sur le jeu quelque temps après les faits. Deuxièmement, en termes de présentation elle-même, ce que nous voyons ici est une combinaison de facteurs qui se combinent pour créer quelque chose de magique – et un aspect clé de cela n’est pas du tout la technologie, mais plutôt la capacité de jeu du joueur. . La vérité est que Ride 4 est un jeu brutalement dur, impitoyable et parfois injuste. Cela est dû en partie à l’angle de simulation – les motos sont moins indulgentes lorsqu’elles se déplacent à grande vitesse sur un terrain accidenté, ce qui se traduit par le jeu. Au-delà de cela, les motos rivales peuvent vous percuter par derrière, l’IA devenant parfois un peu trop zélée sur la grille de départ. Certaines courses s’ouvrent simplement avec le joueur étant claqué au feu vert.
Ride 4 analysé en profondeur sur PlayStation 5 et Xbox Series X, avec Tom Morgan et Alex Battaglia évaluant le jeu à la suite de sa vitrine vidéo virale.
Passant aux côtelettes techniques de Ride 4, un élément clé dans la représentation du réalisme est le mouvement – et la caméra de lecture dynamique utilisée dans la vidéo virale fait un travail brillant pour représenter la vitesse et l’élan. Cependant, il convient de souligner que dans le jeu, Ride 4 présente une caméra conventionnelle beaucoup plus stable – un must pour le confort et la jouabilité, vraiment. Bien que la caméra de lecture puisse théoriquement être utilisée dans le jeu, le joueur peut se sentir désorienté s’il joue trop longtemps de cette façon – compte tenu de la vitesse du mouvement de la caméra. Dans le replay, la caméra se décale et pivote logiquement au fur et à mesure que le cycliste se repositionne sur le siège pour un tour. Chaque inclinaison ajoute à l’adrénaline lorsque vous tournez un coin. De plus, le freinage oblige le joueur à «se lever» pour mettre du poids sur l’arrière, plus que la caméra de jeu habituelle. La caméra tremble également de manière agressive – il y a une connexion avec le sol et vous vous sentez connecté avec la piste. Tant de jeux de conduite se trompent, mais c’est un élément clé de l’immersion ici.
Cela ne s’arrête pas là. L’étalonnage des couleurs est également de première classe. L’éclairage, les matériaux et l’étalonnage post-traitement contribuent tous à créer des résultats réalistes, en particulier à grande vitesse. Nous avons d’abord vu ce jeu en démonstration sur un circuit bruineux et couvert (NorthWest 200 en Irlande du Nord) traversant un village. À ce rythme, il est difficile de voir quoi que ce soit d’étrange, d’autant plus que la géométrie de tous les niveaux est créée à l’aide de données CAO via un balayage laser de l’environnement, qui défilent à toute vitesse. L’action se déroule à 60 ips (la résolution interne semble se résoudre généralement à 1512p sur PS5 et Series X), ce qui ajoute encore à l’immersion – tout comme le fait que les rétroviseurs fonctionnent également à pleine fréquence d’images. Il y a aussi quelques touches sympas au-delà de cela, comme le liquide de frein animé qui éclabousse de manière réaliste dans le réservoir à l’avant, tandis que le récipient lui-même tremble, presque comme s’il vibrait à la surface, le vent et le grondement du moteur. Encore une fois, cela ajoute à cette sensation d’être ancré sur la piste, reliant le vélo au terrain. Le pare-brise capte également la pluie venant en sens inverse. Même les doigts du motard se lèvent et s’abaissent avec les changements de vitesse, bien qu’avec un mouvement légèrement robotique.
La vidéo qui a tout déclenché – la phénoménale vitrine de relecture Ride 4 de Joy of Gaming.
Là où Ride 4 n’a pas autant de succès, c’est davantage dans les détails accessoires, mais le problème le plus majeur concerne les réflexions de l’espace écran, qui réclament des alternatives RT. Étant donné que les réflexions ne peuvent être rendues qu’à partir d’éléments à l’écran, il existe des discontinuités évidentes, particulièrement visibles lors des virages. En gameplay normal, Ride 4 semble beaucoup moins convaincant, en partie à cause d’une caméra plus statique mais aussi à cause de la scène choisie dans la vidéo virale. L’avantage est qu’il choisit de se concentrer sur une esthétique plus terne, couverte et graduée de couleurs qui est plus facile à capturer dans les moteurs de jeu actuels, tout en masquant les problèmes d’ombres et d’éclairage. L’accent mis sur les détails spéculaires, dans ses routes mouillées et ses pneus lisses, favorise les techniques de rendu modernes d’aujourd’hui et passe sous silence la nécessité de présenter un éclairage au pixel près sur tous les matériaux exposés à la lumière directe du soleil. En conséquence, inévitablement dans d’autres circuits plus lumineux, Ride 4 perd une grande partie de son effet photo-réaliste – effectivement, il redevient un jeu, bien que très beau.
Bien sûr, nous avons déjà été ici dans DriveClub Bikes – un DLC pour le coureur classique culte PS4. La question étant, quelle est l’évolution globale de Ride 4, compte tenu de l’écart de sept ans entre les versions ? La vérité est que, pour beaucoup, il sera difficile à tester car le jeu a été retiré de la liste en 2019, avec le DLC Bikes, ce qui signifie que le seul moyen d’y accéder est si vous avez déjà acheté le jeu et récupéré la mise à jour des vélos lorsqu’elle était disponible. . Il existe cependant des similitudes évidentes entre les deux; à la fois un travail matériel incroyable et une simulation de pluie phénoménale sont présents. De toute évidence cependant, Ride 4 bénéficie de l’exécution sur un matériel plus puissant, avec une cible 4K et 60 ips, tandis que DriveClub reste bloqué à 1080p30. En outre, Driveclub souffre d’une géométrie de vélo plutôt limitée et d’un filtrage anisotrope médiocre par rapport à la norme actuelle – bien qu’il présente une physique liquide similaire sur le réservoir de liquide de frein. Les éclaboussures de pluie sur l’écran de DriveClub sont également plus importantes que celles de Ride 4, ce qui aurait pu ajouter à l’immersion.
Dans l’ensemble, il a été intéressant de jeter un coup d’œil à Ride 4, pour un certain nombre de raisons. Tout d’abord, il est bon de revisiter un jeu que nous avons manqué de couvrir au lancement – et la simple réponse à la vidéo YouTube de Joy of Gaming est une aussi bonne excuse que n’importe quelle autre pour revenir en arrière et jeter un œil à un jeu qui est certainement très impressionnant. , même si ses réalisations photo-réalistes sont assez limitées dans le contexte du jeu global. Deuxièmement, il est bon de faire le point sur où nous en sommes lors de l’évaluation de l’état de l’art en matière de rendu graphique – et rappelez-vous, la dernière génération ne fait que commencer, avec toutes les capacités du nouveau matériel à peine exploitées. Dans cet esprit, nous avons hâte de voir ce qui va suivre.
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