Test du Blackmagic Video Assist
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La capture vidéo est un élément clé dans pratiquement tous les articles de Digital Foundry que nous produisons. Depuis 2007, notre mantra a été de saisir chaque dernier pixel pompé par le port HDMI de la console afin de produire une analyse fondée sur des preuves – et à l’époque, cela impliquait de travailler avec des entreprises spécialisées dans l’imagerie médicale et militaire afin de créer des solutions de capture sur mesure. cela n’existait tout simplement pas à l’époque. Mais les choses ont changé : les PC qui nous coûtaient des milliers de dollars à construire à l’époque ont été remplacés par des appareils de base offrant une excellente qualité à un coût très bas – ce qui résume assez succinctement le nouveau Video Assist de Blackmagic à 350 £ / 499 $.
Essentiellement, il est capable de saisir pratiquement n’importe quel signal HDMI jusqu’à 1080p à 60 Hz, en compressant la vidéo à la volée à l’aide du codec ProRes de qualité broadcast d’Apple. Il est alimenté par batterie avec un écran tactile 1080p de cinq pouces, et tant qu’il n’y a pas de cryptage de protection de contenu HDCP sur le signal, tout s’enregistre sans effort sur des cartes SD haute vitesse. Les appareils de capture grand public comme le HD60 honorable d’Elgato coûtent 120 £ / 180 $, mais vous obligent à connecter un PC modérément puissant. L’assistant vidéo le souffle hors de l’eau en termes de qualité, il est entièrement autonome et prend également en charge la norme de diffusion SDI – c’est une spécification étonnante à ce prix.
Bien sûr, cet appareil n’est pas destiné aux joueurs – le fait qu’il prenne en charge les consoles de jeu est en fait assez chanceux, compte tenu de la prise en charge terne du HDMI RVB que l’on trouve dans la plupart des autres produits de capture économiques de Blackmagic. Le marché cible de cette machine est en fait les vidéastes professionnels utilisant des DLSR – l’idée est de contourner la compression h.264 sous-optimale hors de la caméra et d’utiliser les sorties HDMI/SDI pour acquérir une vidéo de qualité supérieure. La qualité d’image de base passe de la norme de caméra 8 bits YUV 4: 2: 0 utilisée dans h.264 à 10 bits 4: 2: 2 – en plus des offres de compression ProRes considérablement améliorées.
L’écran tactile de cinq pouces sert également de moniteur, une nette amélioration par rapport aux minuscules écrans LCD et viseurs que vous obtenez avec un reflex numérique typique – et une récente mise à jour du micrologiciel a ajouté un pic de mise au point : cela ajoute une surbrillance verte aux zones de l’image dans se concentrer. Encore une fois, cela facilite considérablement la vie lors de la préparation de vos prises de vue. Pour les propriétaires de certains reflex numériques – comme le Canon 7D Mark 1 – il y a aussi l’ennui des prises de vue limitées dans le temps avant la coupure de la capture. Ce n’est pas un problème avec l’assistant vidéo.
Rich se penche sur le Blackmagic Video Assist dans cette revue vidéo approfondie.
En termes de facteur de forme physique, l’appareil lui-même est petit et léger, avec des supports en haut et en bas pour le fixer à un rail ou à un trépied de caméra. Le dessous comporte une béquille tandis que la gauche accueille les entrées et sorties HDMI et SDI (oui, il y a un passthrough – utile pour les joueurs). L’appareil peut également être utilisé comme boîtier de conversion pour basculer entre les deux formats. Sur la droite, nous avons le bouton d’alimentation, l’entrée d’alimentation, la prise stéréo 3,5 mm pour les écouteurs ainsi que la fente pour carte SD.
L’utilisation de cartes SD pour le stockage est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Idéalement, nous aurions préféré les SSD pour le stockage – le coût par gig est en fait inférieur à celui des cartes SD haut de gamme dont vous aurez besoin pour faire fonctionner l’assistant vidéo à son meilleur. Vous devrez débourser 68 £ pour les cartes Samsung Extreme Pro recommandées nécessaires pour maintenir les vitesses d’écriture requises pour capturer le ProRes HQ haut de gamme à 1080p60. Même ProRes standard nécessite une carte tout aussi charnue.
Cependant, vous pouvez utiliser des cartes SD moins chères avec les deux options de compression bas de gamme : ProRes PR et ProRes LT. Bien que nous ne puissions pas vraiment recommander ProRes PR, nous avons été vraiment surpris de la tenue de ProRes LT – la consommation de bande passante est raisonnable à 26 Mo/s (bien que ce chiffre change en fonction de la complexité du contenu – ProRes est un codec à débit binaire variable ) et la qualité est toujours un bond en avant par rapport au h.264. Nous pouvons également supposer que pour la capture 720p60 de dernière génération, ou d’autres formats orientés caméra tels que 1080i30 ou 1080p24, les besoins en bande passante diminuent également en conséquence, permettant des cartes moins chères.
Il existe également d’autres choix de conception intelligents – à l’arrière de l’appareil, il y a deux baies de batterie pour alimenter l’appareil, Blackmagic choisissant d’utiliser les batteries au format LP-E6 de Canon utilisées sur pratiquement tous ses reflex numériques. Le marché regorge de clones bon marché qui fonctionnent très bien, ce qui signifie que vous pouvez accumuler des fournitures sans vous ruiner. L’appareil vide une batterie avant de tirer sur l’autre, ce qui signifie que vous pouvez les jockey pour maintenir une capture continue. Cependant, lorsqu’il est branché sur le secteur, le Video Assist charge les deux en parallèle. L’autonomie de la batterie s’ajuste en fonction de la compression et des formats d’image, mais à 1080p60, vous pouvez graver une batterie en moins d’une demi-heure. L’arrière de l’appareil a également un évent, derrière lequel se trouve un ventilateur – il est assez silencieux, mais illustre qu’il y a en fait une bonne quantité de puissance de traitement nécessaire ici pour faire le travail.
En termes de commodité et de qualité, il n’y a rien de tel que l’assistant vidéo dans cette fourchette de prix, que vous l’utilisiez pour l’acquisition de séquences de jeu, ou comme il était prévu – comme option de capture de moniteur/améliorée pour la capture d’image DSLR. Les produits Blackmagic Design ont la mauvaise habitude de se lancer dans quelque chose qui ressemble beaucoup à un état bêta (la valeur incroyable de sa carte de capture Intensity Pro 4K était vaine lorsque les sources RGB HDMI ne fonctionnaient pas correctement pendant des mois après le lancement) et fidèle à la forme, le Video Assist avait quelques problèmes avant sa récente mise à jour du firmware. À ce jour, il semble toujours y avoir des problèmes de connectivité avec certaines caméras – mais nous n’avons eu aucun problème à tester la PlayStation 4 ou à connecter le Canon 7D Mark 2 que nous utilisons pour le tournage.
Si vous souhaitez l’utiliser pour le travail avec la caméra, nous vous conseillons de consulter les forums d’assistance Blackmagic pour voir si d’autres utilisateurs rencontrent des problèmes avec votre kit. À l’heure actuelle, le seul vrai problème que nous avons est que sa prise en charge annoncée du codec DNxHD d’Avid semble toujours manquer. Cela ne devrait pas être un gros problème dans le grand schéma des choses : ProRes peut être un codec Apple, mais cela fonctionne toujours bien sur PC tant que Quicktime est installé. Gardez également à l’esprit que le format de câble mini-SDI de Blackmagic est utilisé ici, par opposition aux câbles de type BNC standard, ce qui signifie que vous devrez débourser les adaptateurs requis si vous utilisez le format SDI (nous en avons généralement besoin pour la plomberie). dans les sorties vidéo lors d’événements comme l’E3).
Ce qui a été conçu comme un appareil de capture pour tirer parti des sorties HDMI des reflex numériques se traduit par une solution de capture mobile très efficace pour les séquences de jeux.
Blackmagic Video Assist – le verdict de Digital Foundry
Alors pourquoi avons-nous acheté cet appareil ? La qualité ProRes est tout et bonne, mais il lui manque la précision mathématiquement sans perte que nous préférons brancher à nos outils d’analyse. Pour la capture en déplacement, nous avons notre propre solution USB 3.0, connectée à un ultrabook pour les voyages de presse nécessitant une capture mobile, mais il est toujours bon d’avoir une solution de sauvegarde au cas où, et le support SDI est inestimable pour la plomberie dans les sorties de diffusion à événements. En tant qu’ensemble tout-en-un si petit et si léger, il est irrésistible. Et si, comme la plupart des producteurs de contenu vidéo, vous n’avez pas besoin de vidéo sans perte, ProRes fonctionne à merveille.
Il y a aussi d’autres considérations – qui renvoient toutes à l’intégration complète offerte par le produit. En règle générale, la capture sur PC ou l’exportation d’une vidéo consomme des ressources système au détriment de tout ce qui s’exécute sur le système. À moins que vous n’utilisiez un processeur à six ou huit cœurs, ces tâches intensives en calcul ne peuvent pas être exécutées simultanément sans perdre d’images lors de la saisie de la vidéo. Il y a un avantage de flux de travail ici à pouvoir transférer le travail de capture sur un appareil entièrement dédié – assurez-vous simplement que vous disposez d’un lecteur de carte SD rapide pour déplacer les données vers votre poste de travail.
Il existe d’autres appareils qui corrigent de manière exhaustive les faiblesses de l’assistant vidéo (l’Atomos Shogun par exemple, avec un écran plus grand, une prise en charge SSD et une capture 4K30), mais aucun d’entre eux n’est aussi bon marché avec un ensemble de fonctionnalités aussi complet. À 350 £ / 499 $, la proposition de valeur ici est immense – au point où cela devient une excellente option même pour les producteurs de vidéos plus occasionnels.
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