BioShock : The Collection est mis à jour pour PS4 Pro et Xbox One X – et les résultats sont décevants
BioShock : La Collection revient ! Il y a un port Switch en vente maintenant (nous aurons bientôt une couverture à ce sujet) mais en attendant, les versions de console existantes ont été mises à jour pour prendre en charge nativement PlayStation 4 Pro et Xbox One X, avec la promesse de prendre en charge les modes de sortie 4K des deux consoles . Il y a quelques améliorations, la résolution est boostée, mais compte tenu du millésime des jeux originaux, nous nous attendions à voir un meilleur résultat.
Éliminons les bases. Avec BioShock: The Collection, nous examinons en fait trois jeux distincts fonctionnant sur deux moteurs différents. BioShock et sa suite fonctionnent sur une version personnalisée d’Unreal Engine 2.5, tandis qu’Infinite exploite un UE3 amélioré. Cela se traduit par des implémentations pour les consoles améliorées qui sont directement liées au moteur utilisé. Ainsi, pour BioShock et BioShock 2, PlayStation 4 Pro rend à 1440p, tandis que Xbox One X cible 2160p – 4K. Curieusement, avec BioShock Infinite, 1440p est la norme pour les deux Machines. Il y a cependant un autre problème pour les propriétaires de PS4 Pro : si votre frontal est réglé sur 1080p et que le super-échantillonnage est désactivé, tous les titres fonctionnent à 1080p au lieu de 1440p.
En regardant les deux premiers titres pour commencer, même avec sa résolution inférieure, la PS4 Pro à 1440p améliore définitivement la présentation visuelle du jeu en aidant à faire ressortir les détails de la texture et en réduisant les irrégularités des bords – c’est juste que la Xbox One X le fait dans beaucoup meilleure mode quand vous les regardez dos à dos. Cependant, le nombre de pixels purs n’est qu’une partie de l’équation : les deux premiers jeux ont mis en place des implémentations d’anti-aliasing très simplistes, donc le miroitement spéculaire en mouvement est un problème, même sur Xbox One X.
Le très faible niveau de filtrage anisotrope déployé sur les deux machines est également problématique, ce qui fait que les textures du sol à des angles obliques se transforment rapidement en un désordre flou, ce qui arrive très souvent à la caméra. Gardant à l’esprit à quel point ces textures sont omniprésentes – et à quelle fréquence BioShock s’appuie sur la répétition de motifs de tuiles, soulignant le problème – cela contribue grandement à compenser l’amélioration de la qualité que vous obtenez grâce au nombre de pixels plus élevé. Dans la vidéo intégrée, vous verrez à quel point la version PC avec 16x AF est nettement meilleure, mais même 8x des consoles présenterait une énorme amélioration, et je suis surpris que cela ne soit pas implémenté en standard. Fait intéressant, BioShock 2 semble avoir un niveau de filtrage anisotrope par défaut plus élevé que son prédécesseur, mais il y a encore une énorme marge d’amélioration ici.
Tout ce que vous devez savoir sur les améliorations PS4 Pro et Xbox One X pour la trilogie BioShock.
BioShock Infinite voit des gains plus modestes : il est difficile de comprendre pourquoi la Xbox One X fonctionne à la même résolution que la PS4 Pro, compte tenu de la disparité flagrante de la puissance de traitement du GPU. La qualité de l’image laisse encore beaucoup à désirer : l’anticrénelage est simpliste, ce qui entraîne un crawl et un pétillement de l’image en mouvement visibles sur les deux machines. Ceci est exacerbé par un filtrage anisotrope médiocre, bien que la Xbox One X semble légèrement améliorée. En plus de cela, les effets de transparence semblent être livrés à une résolution de rendu inférieure à celle du reste de l’image – même sur Xbox One X – et lorsque ces transparences se croisent avec une géométrie opaque, il est possible de voir des bords très pixélisés.
Ces points négatifs pourraient être tolérables si les performances étaient verrouillées à 60 images par seconde tout au long, mais malheureusement, ce n’est tout simplement pas le cas. Le meilleur interprète est, peut-être compréhensible, le BioShock original. Il a 13 ans à ce stade, après tout. À travers les échantillons de la première heure et demie de jeu, les deux consoles améliorées ont assez bien résisté – bien que couche après couche de textures de transparence alpha puissent très occasionnellement affecter les performances, plus encore sur PlayStation 4 Pro. Ce n’est pas trop onéreux, mais le fait qu’il soit visible du tout peut donner des exemples plus flagrants plus loin dans le jeu.
Avec BioShock 2, l’expérience est moins stable. Même si je pense que l’original est le jeu le plus beau (avec plus d’ombres en temps réel), il fonctionne clairement dans une moindre mesure, avec Xbox One X et PS4 Pro apparemment limités en bande passante dans des scénarios spécifiques où, encore une fois, alpha les transparences dominent la fenêtre d’affichage. Malheureusement, cela signifie que les performances chutent chaque fois que vous utilisez l’arme de mêlée de forage, où l’explosion de gore atteint invariablement la fréquence d’images. Sachant qu’il s’agit de la première arme du jeu et du moyen d’attaque emblématique du Big Daddy, il est triste de voir les performances tomber dans les années 40 sur PS4 Pro lorsqu’il est utilisé. L’effet est encore plus prononcé sur Xbox One X. En termes simples, ce n’est pas amusant de voir votre char à fréquence d’images au milieu d’un combat en utilisant l’arme la plus basique du jeu. Cela ne se limite pas non plus à l’attaque de la perceuse – de nombreuses transparences causent des problèmes, tels que des éclaboussures d’eau ou des surtensions électriques. Dans tous ces scénarios, la Xbox One X se comporte bien moins bien que la PS4 Pro – et si tel est le cas, il y a lieu de réduire la résolution.
Une tentative pour montrer le problème de bégaiement de BioShock et sa suite fonctionnant sur Xbox One X. Comme vous pouvez le voir, mettre votre console hors ligne résout le problème.
En termes de performances, Bioshock Infinity se situe à mi-chemin entre ces titres. Au cours de la première heure de jeu sur les deux systèmes, la fréquence d’images ne semblait pas du tout compromise par les limites du GPU. En fait, le seul problème que j’ai noté est celui qui pose problème depuis son lancement en 2013 – le chargement du bégaiement. Une simple traversée du monde produit des pics de temps d’image notables – le jeu se fige momentanément en attendant de nouvelles données. C’est un problème dans de nombreux titres Unreal Engine 3 de l’époque et ce n’est pas nouveau pour BioShock Infinite, mais il est décevant de voir qu’il est toujours là sept ans après sa sortie. C’est dommage, car les perspectives globales sont de 60 images par seconde verrouillées sinon.
En fin de compte, il est difficile d’éviter un sentiment persistant de déception. BioShock Infinite est bien dans l’ensemble, mais l’amélioration de la résolution n’est pas si bonne et d’autres aspects de la présentation n’ont pas été nettoyés. Les problèmes de transparence alpha de BioShock 2 ont un impact clair sur les performances qui a sûrement dû être remarqué par le développeur. Pendant ce temps, le premier BioShock va bien dans l’ensemble, mais voir des problèmes de performances – sans parler d’un mauvais filtrage des textures – sur un jeu qui date d’il y a 13 ans est pour le moins décevant.
Le dernier problème concerne la Xbox One X et les deux premiers jeux BioShock. Le nouveau patch introduit un étrange effet de désynchronisation qui ajoute un bégaiement continu au jeu, même quand il tourne à 60fps. Ce qui semble se passer, c’est que le jeu se bloque à chaque seconde, mais l’éclairage mondial est toujours mis à jour. Cela ne se produit que sur Xbox One X et se trouve exclusivement dans BioShock et sa suite, tandis qu’Infinite va bien (la PS4 Pro n’est absolument pas affectée). Il est difficile de sous-estimer à quel point cela a l’air mauvais – le jeu peut tourner à 60 images par seconde, mais cela ne ressemble en rien à cela dans la pratique. Après avoir produit notre vidéo, La chaîne YouTube VGTech a signalé que la mise hors ligne de la Xbox One X résout le problème.
Nous avons testé cela avec le même résultat (vidéo intégrée ci-dessus), donc j’espère que cela pourra être facilement corrigé pour les propriétaires de Xbox One – c’est une solution essentielle, mais fondamentalement, ce n’est que le début des problèmes qui doivent être résolus. Les trois titres qui compromettent BioShock : The Collection sont des jeux importants qui méritent le meilleur traitement dans l’intérêt de les préserver pour les générations de consoles à venir. Ce que nous avons en ce moment est un pas dans la bonne direction, mais les correctifs ici ressemblent plus à du code bêta qu’à un produit véritablement complet et raffiné.
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