Découvrez Super Mario Galaxy en 1080p sur l’émulateur Wii officiel de Nintendo
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Alors que l’attente se poursuit pour que les titres du catalogue arrière arrivent sur Nintendo Switch, les propriétaires de la version chinoise de Nvidia’s Shield ont joué à un quatuor de jeux Wii au cours des derniers mois. Ce sont des titres émulés entièrement officiels co-développés par Nintendo et Nvidia, et comme le même processeur Tegra X1 alimente Shield et Switch, nous devons nous demander : est-ce notre premier aperçu de la façon dont des jeux comme Super Mario Galaxy peuvent ressembler et jouer sur la console hybride ? Si c’est le cas, nous allons nous régaler.
Tout d’abord, il convient de souligner à quel point il est difficile d’accéder à ces jeux, même si vous possédez déjà un appareil Nvidia Shield. Accéder au titre nécessite une console chinoise (comme nous l’avons fait) ou bien visiter le Github de Nvidia, télécharger et compiler la version chinoise du système d’exploitation, puis flasher votre console. Nous avons essayé ce dernier mais avons abandonné en raison de la quantité de travail nécessaire pour accomplir les tâches les plus simples. L’envoi d’une machine depuis la Chine s’est avéré beaucoup plus facile et plus rapide.
Une fois la situation matérielle résolue, le seul moyen d’accéder au logiciel est via un VPN, tandis que le paiement des jeux nécessite l’utilisation des plateformes de médias sociaux chinois WeChat ou Alipay, où une carte de crédit chinoise est obligatoire. L’essentiel : l’accès au logiciel est incroyablement difficile. Mettre la main sur ces titres est difficile et même si nous tenons beaucoup à tester l’émulateur Wii de Shield depuis des mois maintenant, la route a été longue pour arriver à ce point et cela nécessite d’avoir des amis en Chine pour faire une grande partie du travail lourd pour vous.
Les récompenses en valent la peine. Le chargement du jeu voit une vérification de validation de licence suivie d’un écran de démarrage Nintendo, suivi de la première curiosité – un logo Nvidia Lightspeed Studios. Lightspeed fonctionne principalement sur les ports Android de Shield, qui vont du génial (Doom 3 BFG Edition) au moins impressionnant avec une gamme de ports PC sur le portail Shield qui n’ont pas atteint les normes établies par les consoles de dernière génération. Avec les logos qui disparaissent de la vue, Super Mario Galaxy démarre, semblant plus riche et plus détaillé que n’importe quelle version précédente du jeu Nintendo. Sur la base du marketing Shield, on nous promet des versions 1080p des classiques Wii – mais la vérité est plutôt plus fascinante.
Voici notre ventilation vidéo de Super Mario Galaxy fonctionnant sous émulation sur la micro-console Shield de Nvidia.
Sur la base de nos tests, le travail d’émulation de Nintendo et Nvidia a beaucoup en commun avec l’amélioration des jeux Xbox 360 par Xbox One X, en ce sens que Super Mario Galaxy bénéficie d’une résolution multipliée par 3 sur les axes X et Y, ce qui se traduit par une augmentation de 9x pour nombre de pixels dans l’ensemble. Cela donne une résolution curieuse de 1920 x 1404 – une augmentation de 30 % par rapport au 1080p standard qui est réduite à la sortie d’affichage. C’est une situation curieuse, mais presque certainement due au fait que les jeux Wii fonctionnent généralement à environ 640×480, l’émulateur étendant la résolution horizontale pour la prise en charge d’un écran large. L’émulateur fonctionne efficacement en sens inverse, s’exécutant nativement sur l’axe X et réduisant la verticale à la place.
D’autres aspects de la présentation méritent également d’être commentés. En regardant les titres Xbox 360 améliorés pour Xbox One X, nous voyons souvent un mélange de bitmaps 2D améliorés et de polices vectorielles qui s’adaptent à la résolution choisie par l’émulateur. Super Mario Galaxy a un type natif et même des bitmaps de résolution native qui sont subtilement différents des originaux, tandis que d’autres éléments sont toujours basés sur l’art de base 480p de la version Wii. Il n’est pas clair si ce jeu a reçu un lancement chinois à l’origine, donc il pourrait bien y avoir de nouvelles illustrations injectées ici – il y a certainement la preuve ici d’une nette amélioration par rapport au code occidental fonctionnant sous l’émulateur Dolphin.
Il existe de nombreuses autres preuves qui confirment efficacement que Super Mario Galaxy utilise l’émulation au lieu d’être une sorte de port. Mis à part les superpositions, il n’y a aucun signe d’éléments remasterisés, de sorte que les cinématiques pré-rendues originales de Super Mario Galaxy sont présentes à un 480p amélioré, avec un macroblocage laid. La qualité résiste aux côtés du rendu 480p dans le jeu sur la version originale de la Wii, mais dans cette présentation par ailleurs immaculée, les FMV ici semblent plutôt médiocres.
Nous avons parlé de la qualité des illustrations de Nintendo dans le passé et de la capacité à évoluer vers des résolutions plus élevées. Ici, nous avons à nouveau la preuve que la nature stylisée du design de Mario Galaxy facilite sa présentation sur des écrans 1080p ou même 4K. Malheureusement, il n’y a pas d’anti-aliasing utilisé sur cette image nette de 1920 x 1404, mais elle bénéficie au moins de signes de filtrage de texture amélioré. Dans le passé, Nintendo n’a pas tenu à afficher son travail à autre chose que la résolution d’origine via la console virtuelle, mais j’espère que les résultats vus ici convaincront l’entreprise d’utiliser la puissance du processeur graphique du Tegra X1 pour montrer ces jeux à leur meilleur. .
Dans l’ensemble, c’est une performance impressionnante pour Super Mario Galaxy, mais pas sans faille car les performances ne sont pas tout à fait là où elles devraient être. La version Wii originale de Nintendo fonctionnait verrouillée à 60 images par seconde et bien que le port de Nvidia Lightspeed se rapproche, il n’est pas assez proche, avec des images perdues et des microstutter. Gardant à l’esprit le fossé de qualité que nous avons généralement constaté entre les titres Switch et Shield – même s’ils utilisent le même processeur Tegra X1 – le problème ici pourrait bien être la dépendance de la console Nvidia à Android et OpenGL, tandis que les jeux pour le matériel de Nintendo bénéficient de une API graphique très raffinée de type DX12 appelée NVN, ironiquement développée par Nvidia elle-même, qui offre un accès de niveau beaucoup plus bas au GPU. Il est difficile de croire qu’une version Switch du même émulateur de base ne bénéficierait pas de beaucoup plus d’avantages « directs vers le métal » non disponibles pour Lightspeed avec sa version Android.
Alors, quelles sont les conclusions de nos tests Super Mario Galaxy sur Tegra X1 ? Tout d’abord, le fait qu’il s’agisse d’un partenariat Nvidia/Nintendo confirme qu’il existe un émulateur Wii hautement puissant et optimisé spécialement conçu pour les processeurs ARM et la technologie GPU Nvidia Maxwell – et Dolphin mis à part, c’est le seul exemple d’émulateur Wii existant. Deuxièmement, même si les performances sur Android ne peuvent pas tout à fait correspondre au débit du matériel Wii d’origine fonctionnant à 480p, elles sont encore bien au-delà de l’excellent Dolphin réalisé sur le même matériel Nvidia. Ce n’est pas un affront à l’excellent travail de l’équipe Dolphin ; plutôt que Nintendo vraiment connaît son propre matériel et a clairement collaboré étroitement avec Nvidia pour que cette version d’Android fonctionne aussi bien qu’elle le fait.
Au-delà, on s’oriente plus vers le terrain de la spéculation, mais la qualité de l’émulation et l’effort qui y est consacré semblent assez extrêmes alors que le résultat final est une sortie limitée à quatre jeux (Super Mario Galaxy, Punchout, Zelda : Twilight Princess, New Super Mario Bros. Wii) n’est disponible que sur un seul territoire, où les ventes de Shield sont susceptibles d’être microscopiques. La réalité indéniable est que l’émulation Wii – et par extension, GameCube – est possible sur Switch et l’émulateur Shield vu ici est une preuve de concept convaincante. Nous examinerons bientôt de plus près tous les titres disponibles, en nous concentrant sur l’utilisation du matériel, sur la manière dont l’émulateur se débrouille sans la manette Wiimote sur mesure et sur la performance des autres jeux. Mais à l’heure actuelle, toutes les preuves indiquent l’existence d’un émulateur Tegra X1 qui est plus que adapté à l’usage de Nintendo Switch – et d’après ce que nous avons vu ici, les résultats pour le jeu à la fois sur station d’accueil et sur mobile devraient être absolument fantastiques.
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